L'ART DE PENSER TEL UN DIRIGEANT&LEADER D'EXCEPTION

Rien n’est plus puissant que la pensée et pourtant nous n’apprenons jamais à penser, c’est-à-dire à utiliser volontairement et consciemment cette ressource inépuisable, pour notre propre bénéfice.

En lieu et place, notre modèle mental se forge lui-même à notre insu, au gré de nos expériences comme influences. Et il s’exécute de manière autonome, où chaque expérience de la vie va confirmer la pensée ou la croyance entretenue, tel un véritable cercle vertueux sinon vicieux.

Or, il semblerait qu’il soit dans notre nature de considérer les choses sous un angle négatif. Je ne suis pas convaincue que la pensée soit spontanément pessimiste, possiblement par instinct de survie. Il me semble que, d’un point de vue culturel, nous voyons davantage le verre à moitié vide.

 

Peut-être est-ce là une simple croyance de ma part, parce que personne ne peut affirmer de manière catégorique détenir la Vérité avec un grand V. Débattre de qui a raison de qui a tort est un processus sans fin et stérile. Là n’est, en effet, pas l’essentiel, sinon pour l’ego.

 

Le plus important à saisir est qu’une pensée n’est qu’une construction mentale, basée sur notre ressenti. Elle est une perception comme une représentation subjective de la réalité.

 

C’est là tout le paradoxe de la pensée, que d’être à la fois si puissante qu’elle s’autoproclame juste et pleine vérité, bien que partiale. Quelle audacieuse !

Et assurément une imposture ! En effet, ce n’est pas parce qu’elle passe par notre mental qu’une croyance nous appartient en propre. Elle est davantage le fruit d’une éducation, d’une vision, d’une culture héritées.

Aussi, vous dire simplement d’empêcher toute pensée néfaste est totalement inefficace. De même qu’il soit inutile de se fourvoyer dans une pseudo béatitude : je vais bien, tout va bien…

 

Il est alors indispensable de prendre du recul sur nos croyances comme les interroger. Sont-elles vraies ? Toujours vraies ? Utiles ou obsolètes ?

Là est la vigilance de porter attention à ce qui guide notre état interne et nous pousse à agir.

Toutefois cela s’avère insuffisant dans une dynamique de Haute réussite.

 

Dans cet objectif, il nous appartient de diriger notre programme mental via un processus conscient et soigneux afin qu’il soit notre premier atout pour être, incarner, accomplir ce que nous avons décidé pour nous-mêmes. Pas en deçà.

Là est notre pouvoir de faire siennes nos propres pensées, de les choisir, les sélectionner rigoureusement telles des ressources bénéfiques de très haute qualité pour diriger comme nourrir un état d’esprit qui va nous conduire strictement à la destination arrêtée. Pas ailleurs.

 

L’intention est simple. Partons d’un objectif professionnel pour l’illustrer.

Prenons l’exemple d’un dirigeant, d’un leader d’exception engagé dans une voie d’excellence afin de parfaire la vision qui l’anime.

Aussi, selon vous, quel programme mental s’est-il forgé au quotidien pour accomplir une ambition d’exception ?

Quel système de pensées l’accompagne chaque jour pour transmettre avec ferveur la culture de la Haute performance ?

Qu’est-ce qu’il croit sciemment pour que son attitude comme son action lui permettent d’atteindre un haut niveau d’excellence ?

 

Il est bien entendu que le premier élément à diriger pour un leader d’exception est son mental.

En somme, faire de son esprit l’outil de première nécessité pour formaliser une Haute ambition.

Comme pourrait-il en être autrement sans souveraineté intellectuelle.

 

Tel est l’art de penser.

 

 

Celline Demotier.